Son Blanc Farmhouse

Dans une nature sauvage préservée, Son Blanc invente une nouvelle notion du voyage. Au cœur d’une ferme traditionnelle rénovée, le projet invite à une expérience immersive unique. Une plongée dans la ruralité, la beauté des paysages, l’agriculture régénérative. Un jardin d’Eden où le temps ralentit, au rythme des saisons, pour savourer la douceur des choses simples et précieuses de la vie.

Au rythme de la vie minorquine, le domaine entraîne le voyageur vers le chemin du bien-être, fondé sur l’échange avec la faune et la flore qui l’entourent.

La rénovation du site a commencé par la finca, le corps de ferme principal qui était pratiquement en ruine. L’attention est portée à préserver la structure originelle et à révéler les éléments remarquables existants, comme les voutes et les arches. Les espaces sont vastes, ouverts sur la nature offrant un terrain d’expression architecturale idéal.

L’unité de couleur du lieu est contrastée par un jeu de textures et de matières. Aux côtés de la pierre, des éléments en céramique à la terre chamotée et des créations en plâtre viennent ponctuer les espaces.

À la manière de l’escalier principal qui dessert les chambres, des touches contemporaines sont apportées. Toute en pierre, sa rampe sinueuse et organique est le fruit d’une collaboration entre l’ingéniosité des maçons minorquins et le dessin des architectes.

C’est dans le volume de la Boyera, que se révèle l’identité de Son Blanc, les poutres s’entrelacent dans la nouvelle charpente à l’allure graphique. Le cloisonnement intérieur courbe module et délimite les différents espaces. En texture terreuse, cette vague est à l’image d'un paravent. Elle rompt avec la géométrie de l’espace, occulte les zones techniques et délimite des différentes fonctions de la bâtisse.

La nature de l’île a inspiré le projet. Dans la création des intérieurs, les matières sont claires, laissées majoritairement brutes et modelées dans des formes organiques, en cohérence avec leur environnement.

Le textile occupe un rôle également important dans le projet. Pour le mobilier et les œuvres artistiques, un travail approfondi a été entrepris afin de sélectionner des matières naturelles provenant, en grande majorité d’Espagne et de France.

Le site de 130 hectares a repris sa fonction initiale de production, grâce à la mise en place d'une agriculture régénératrice et durable. De la terre à l'assiette, la culture est pensée comme un écosystème en circuit court.